Tuesday, February 26, 2013

Aslam Khan - Darbari, Todi, Sohni - Cassette from India


Ustad Aslam Khan is one of the most interesting and refined singers of recent decades. He comes from a musically extremely rich background (see below), which is very manfest in his singing. We had already posted some recordings by one of his teachers, his uncle the legendary Altaf Hussain Khan (see here).



Thanks to Ambrose Bierce for sharing this cassette.

Ustad Aslam Hussain Khan (A Living Legend)
Introduction
Ustad Aslam Khan is one of the top and most senior musicians at present.     Ustad Aslam Hussain Khan has descended from the Hapur Gharana  (Meerut U.P.) of Shaadi Khan and Murad Khan whose achievements sound legendary. Ustad Shaadi Khan and Ustad Murad Khan were the court musicians of the Mughal Emperor Bahadur Shah Zafar. Ustad Aslam Khan, has completed 50 years of dedicated service to Indian music this year, and on this occasion, his disciples, students and fans congratulate him for this great achievement. Born on 14th April 1940.
 "Music runs in my blood" as he replies during an interview. Ustad Aslam Khan, is the representative of 500 year old traditional Musician's family of the prestigious Khurja Gharana, Atrauli (Jaipur) Gharana, Agra Gharanas and the Delhi Tanras Khan Gharana. These Gharanas have given India such giants as Haji Ustad Altaf Hussain Khan, Gayan Samrat Ustad Azmat Hussain Khan, Sangeet Samrat Ustad Allahdiya Khan, Gayan Acharya Ustad Vilayat Hussain Khan, Aaftab-e-Mausiqui Ustad Fayyaz Khan and many others. The contribution of these music stalwarts, to the enrichment, promotion and popularity of Indian Music is monumental.
"I was initially trained in music by my maternal uncle Haji Ustad Altaf Hussain Khan of Khurja Gharana." "Later around 1950, I came to Bombay permanently, to stay with my brother-in-law, Gayan Samrat Ustad Azmat Hussain Khan, who not only became my Guru but also mentor and benefactor". "My Guru Ustad Azmat Hussain Khan, belonged to the Atrauli (Jaipur) Gharana, and was one of the greatest musicians India has ever produced". "He was a performer, musicologist, poet as well as a perfect teacher". "He not only taught me music but also urdu and Arabic". "I owe most of what I am today, as a musician and as a social being to my Guru". "I also had a golden opportunity of learning music under the great Ustad Vilayat Hussain Khan of Agra Gharana, and also Ustad Khadim Hussain Khan." Aslam Khan was a child prodigy who gave his first stage performance at the age of twelve years. He is a khandani Musician belonging to the near extinct world of "Guru Shishya Parampara". This gem of purest ray serene, happily vegetates, in the dark unfathomed caves of sincere dedication and unalloyed devotion to music, blissfully unmindful of the honours like Padmabhushan, Sangeet Natak Academy Awards, Cultural Awards or Gaurav Puraskars, that should have come his way long ago but have not.
Ustad Aslam Khan's inborn genius enabled him to blend the diverse speciality of each respective Gharana into an individual style which has tremendous aesthetic appeal, his khayal singing is marked by a leisurely development (badath) of the "Vilambit" while the "Drut" is embellished by a spectacular variation of "Layakari" and breath takingly "tayyar taans".
Aslam Khan has recorded not less than four hundred bandishes (compositions) in rare ragas with the ITC SRA, SAPTAK (Ahmedabad), SNA (New Delhi), AIR (Mumbai & Delhi), Goa Academy Samvad foundation & NCPA Mumbai. He has recorded 300 rare ragas with SRA and fifty Ragas with Saptak. In recent times Aslam Khan Sahab has been declared as one of the greatest exponents of khayal gayaki & the senior most representative of the legendary Khurja, Atrauli (Jaipur) & Agra Gharanas.

Saturday, February 23, 2013

Zerrouk Mokdad - Musique Classique Algérienne - Cassette published in France


Here a cassette I bought in the early 1980s in Paris.
Arabo-Andalusian music from Algeria, the tradition of Algiers called Sana'a.
Another recording by Zerrouk Mokdad you can find here.

Side A: 
Nouba Ghrib - part 1 (23:56)

Side B:
Nouba Ghrib - part 2 (24:21)



"HOMMAGE À ZERROUK MOKDAD
20/07/2008
La musique l’a bercé depuis son enfance jusqu’à le subjuguer à jamais.
La salle Aïssa Messaoudi de la Radio nationale a frémi, durant toute la soirée de mercredi, au rythme de la musique arabo-andalouse et du châabi à l’occasion d’un hommage rendu par la Radio nationale et retransmis en direct sur les ondes de la Chaîne 1, à Zerrouk Mokdad, le digne héritier de Dahmane Benachour et de Abdelkrim Dali. Référence par excellence dans ce genre musical. Soliste de l’Ensemble national, chef de l’orchestre de la Radio et dirigeant de l’Orchestre national de chaâbi. La soirée, à laquelle ont assisté, notamment de nombreux invités, des membres de la famille de l’artiste ainsi que ses amis de parcours, en l’occurrence Cheikh Nordine et Si Mustapha El Bahar. Issu d’une famille où l’éclat des hauts faits s’exprimait par son attachement aux valeurs traditionnelles, Zerrouk Mokdad, non sans inclination pour les décorums ancestraux, va lui-même perpétuer, car investi de la noble mission de promouvoir l’immense héritage de la musique arabo-andalouse, un art qui l’a bercé depuis son enfance jusqu’à le subjuguer à jamais. Référence incontournable dans la lignée des grands maîtres de la musique andalouse, Cheikh Zerrouk Mokdad est né à Blida dans une famille de mélomanes avertis. Il s’est imprégné, dès son jeune âge, des rudiments de la musique çanaâ et chaâbie. L’année 1964 marquera le début d’une longue carrière florissante par son inscription au conservatoire d’Alger dans la classe du regretté Abdelkrim Dali. Quelques mois plus tard, le jeune prodige au talent sûr adhère à l’association El-Djazaïria El-Mossilia côtoyant ainsi des personnages charismatiques de cette musique tels Abdelkrim Mehamsadji, Mohamed Bensemman, Zoubir Kakachi, Aziouz Hammachi, Omar Bensemman et Hamidou Djaïdir. Sa maîtrise du répertoire et de l’alto lui ouvre, en 1968, les portes de l’orchestre de la RTA dirigé par l’érudit Abderezzak Fakhardji qui vit en lui la relève sûre et légitime. La soif inextinguible de savoir et de connaissance l’amène à nouer, dès 1972, une relation de quasi filiation avec le maître du genre en la personne de Si Mustapha Bahar. Il sera nommé chef d’orchestre à la Radio algérienne en 1992 et ce, jusqu’à 2006, après dix-sept ans de contributions fécondes aux côtés de l’illustre Mustapha Skandrani. En 2003, le maître est nommé chef d’orchestre de l’ensemble régional de musique andalouse d’Alger avec lequel il effectuera plusieurs tournées régionales à l’instar de celles entreprises à la tête de l’ensemble national de chaâbi dont il assure la direction en succession au regretté Hadj Hachemi Guerrouabi. Cet inlassable travail de sauvegarde et vulgarisation de ce pan du patrimoine culturel national, Cheikh Zerrouk Mokdad le réalise à ce jour dans la plus parfaite des modesties. La soirée a débuté par l’orchestre national de musique, sous la direction de Abdelkader Razk Allah, qui a gratifié l’assistance d’une touchia dans le mode sika.Le chanteur Rachid Khali a subjugué le public, il a assuré en plus de sa voix rauque, une très belle interprétation, en imitant le grand maître, le défunt Hadj El Hachemi Guerrouabi, à l’occasion de la deuxième année de sa disparition à l’âge de 68 ans. Comme souvent dans ses chansons, l’artiste raconte des histoires, il nous monte des scénarios tragi-comiques. Rachid nous a proposé un bouquet de trois titres, de beaux textes de notre intarissable patrimoine culturel, mais aussi avec toute la finesse d’un parler très kasbadji, avec un mode musical lié à une sorte de nostalgie et de tristesse, mais associé à un ensemble d’expressions plus complexes qui varient considérablement selon la couleur, l’ambiance ou l’état d’esprit. Il termine, bien sûr, avec une certaine énergie, de la joie et de l’allégresse. Une manière de gratifier les deux maîtres.L’ambiance nostalgique s’est poursuivie avec Didine Karroum, ainsi avec l’invité d’honneur, qui n’est autre que Zerrouk Mokdad, installé en maître au milieu de l’orchestre avec son mandole pour offrir aux passionnés de cette musique populaire des extraits des grands chefs-d’oeuvre tirés des immortelles quassidate. Cette rencontre s’est terminée en beauté, avec la surprise, qui fut l’apparition sur scène de sa fille Kenza, qui veut suivre le chemin de son père et dont l’héritage du timbre de la voix et de la méthode d’interprétation demeurent confirmés. En marge de cet hommage, une pieuse pensée a été rendue à tous les artistes qui ont contribué à représenter dignement notre pays."
from: http://www.vitaminedz.com/hommage-a-zerrouk-mokdad/Articles_15688_109048_9_1.html